Les incursions d’Ubisoft dans le domaine du RPG sont plutôt rares, et après un excellent Might & Magic X, on pouvait se demander si l’éditeur allait continuer à délaisser un genre qu’il ne fréquentait pas trop. Après avoir édité South Park : Le Bâton de la Vérité par le studio Obsidian, l’éditeur a remis le couvert en faisant développer en interne (Ubisoft San Francisco) le second opus, L’annale du Destin.
En parallèle, on découvre que l’éditeur opère un vrai virage vers le jeu de rôle avec Assassin’s Creed Origins. Ce dernier, dont la sortie est le 27 octobre, est un jeu open-world, avec un gameplay clairement RPG avec une gestion des combats et des objets de l’inventaire suivant le niveau des objets et des adversaires, le tout dépendant des choix de progression du joueur pour son personnage et ses compétences. Sans pour autant renier son côté infiltration et assassinat qui faisait l’ADN de la série, le titre semble abandonner certains mécanismes de jeu répétitifs et plutôt rébarbatifs tel que le déblocage de missions en grimpant au haut de monuments, ou la collecte de bonus au profit d’une jouabilité plus immersive, avec l’observation de son entourage et l’écoute de dialogues pour saisir les opportunités qui s’offrent dans ce gigantesque bac à sable. On se pose toutefois clairement la question si les nombreuses quêtes annexes annoncées comme complexes seront du niveau de The Witcher 3, mais il est indéniable que le titre se rapproche, pour notre plus grand bonheur, de ce qui a fait le succès de ce dernier.