On avait quelques doutes sur le démarrage et le succès d’un RPG purement médiéval sans dragons ni magie, mais le succès est là pour Kingdom Come Deliverance, avec plus de 500.000 exemplaires vendus les deux premiers jours 1 million d’exemplaires en une grosse semaine. Qui plus est, mes premières heures et les retours des critiques sur les réseaux sont plutôt positifs, même si certains gros défauts font encore grincer des dents.
En vrac, on peut s’attendre à un jeu de rôle en mode ouvert graphiquement magnifique, avec une VF intégrale de très bonne facture, une jouabilité très réaliste, et le joueur incarne bien un fils de forgeron en 1403, avec tout ce qui en découle : analphabète, incapable de tenir une épée correctement et à fortiori de se battre avec. L’objectif du joueur consiste plus au début à essayer de survivre en chapardant quelques pommes et en évitant les coups que de défourailler de l’ennemi par paquet. De toute façon il est vain d’espérer combattre 3 adversaires simultanément sans avoir de bonnes chances d’y laisser sa peau.
Si la gestion du personnage, de son équipement et de l’état de celui-ci fait l’unanimité, ce n’est pas le cas pour le système de combat, lequel est plutôt déroutant et de prime abord peu intuitif. On s’y habitue et ce dernier est parait-il intéressant après quelques temps. …Je n’en suis pas encore là.
Au niveau des défauts, on préférera attendre le premier gros patch (qui devrait sortir d’ici une dizaine de jour), le jeu étant encore perclus d’un nombre de bugs impressionnant. A noter que ce dernier devrait amender un peu le système de sauvegarde qui procède par « checkpoint », par le fait de dormir et également par l’absorption de schnaps acheté au prix fort dans les villages. Ce nouveau système rajoutera une sauvegarde bienvenue lorsque le joueur quittera le jeu (…et la supprimera lorsqu’il continuera le jeu).
Dans un autre registre, un tweet de Brian Fargo annonce que la sortie de Bard’s Tale IV est sur les rails pour le « 3ème trimestre 2018 », donc pour cet été.