The Division 2

A la fois RPG et TPS, The Division avait marqué les esprits en 2016, c’était le seul à offrir ce mix du genre, entre jeu de rôle en ligne et Third Person Shooter dans un environnement unique, New York et ses rues enneigées.

Quelque peu décevant et redondant en fin de jeu, ce dernier avait toutefois réussi à capter l’attention des joueurs à plus long terme, avec la « Dark Zone », qui permettait d’explorer et de se combattre pour certains bonus.

Avec le second volet, le studio a remis le couvert en essayant d’améliorer encore la recette, mais sans en changer le fond.

Exit New York en hiver, et bonjour Washington au printemps. Au niveau des décors, c’est très réussis, l’ambiance y perd un peu de son attrait, mais le gameplay y gagne en diversité, alors pourquoi pas.

Sinon en gros, la recette ne change pas. Du loot, des niveaux de progression et des armes plus diversifiées au fur et à mesure de l’avancée de son personnage. Avec deux armes principales, une arme de point, le jeu est complété par un petit arsenal de gadgets dans l’ère du temps, tels qu’un drone, ou d’autres bricoles high tech.

Alors soyons clair, la formule ne change pas, et finalement on ne va pas tellement plus loin que le premier opus, mais l’ensemble est vraiment plus soigné, avec des déclinaisons de personnages que l’on pourra équiper de manière plus complémentaire. Le côté tactique sera plus poussé, avec un accent mis sur le positionnement, bref, un gameplay amélioré. A côté de cela, on comptera sur des missions également plus diversifiées, aux musées, métros, terrains, chaque endroit traversé rompra la monotonie que l’on pouvait reprocher au premier opus.

A ce sujet, si vous souhaitez en savoir plus sur le gameplay, je vous recommanderai la lecture du test de The Division 1.

Le seul point noir de cette nouvelle expérience sera l’interface de gestion de votre personnage, qui dès le premier opus avait un peu trop de circonvolutions, et qui se retrouve « amélioré » dans ce second opus dans une logique que seul un cerveau aussi cartésien que le Joker de Batman a pu concevoir. Ca part dans tous les sens, et il n’y a aucune logique dans l’arborescence des menus à part celle d’être utilisable au pad, et d’égarer le joueur. Un cauchemar qu’on finira par maîtriser au bout de quelques heures de jeu.

En conclusion, je recommanderai The Division 2 à tout fan de Third Person Shooter, tout comme à toute personne souhaitant un bon jeu d’action collaboratif. Toutefois, les personnes lassées par le premier opus n’y trouveront sans doutes pas leur compte. Le jeu a été très amélioré mais l’expérience reste rigoureusement la même.

Notes

Graphismes et sons : 4/5
On y perd l’ambiance de New York sous la neige, mais ça reste très beau et les environnements sont bien plus différenciés que dans le premier opus.

Interface de combat : 3/5
Excellent jeu dans le style TPS. On y aime le côté collaboratif, l’intérêt de l’ensemble du gameplay, le loot, mais on est loin d’un RPG. Mention médiocre par contre pour les menus.

Scénario : 2/5
Bon, c’est du grand n’importe quoi, le prétexte étant d’accomplir des missions et d’avancer dans le jeu.

Jouabilité (fun) : 4/5
Excellent jeu, bien foutu, et prenant à plusieurs. Pas sûr cependant que les lassés de la répétitivité du premier opus y trouvent leur compte. Après tout, même si les décors et les missions sont plus variés, ce style de jeu a ses limites.