Blizzard a toujours su s’inspirer intelligemment de concepts de jeux existants pour les améliorer, en tirer la « substantifique moelle » en mettant de coté leurs éventuelles faiblesses et créer un nouveau jeu avec ces éléments dans un univers qu’ils créent à cet effet.
Ce fut le cas pour les séries de jeu de stratégie Warcraft / Starcraft, dont la jouabilité était clairement inspirée de Dune 2, ce fut le cas pour World of Warcraft, sorte de compilation des meilleures idées de l’époque chez les MMORPGs concurrents (Everquest, Asheron’s Call 2, Dark Age of Camelot), et ce fut le cas pour Diablo, inspiré du jeu d’arcade que les plus anciens d’entre vous connaissent, Gauntlet.
Avec Diablo 2, Blizzard avait fait très fort dans la longévité de leur titre. Celui-ci était le seul titre à proposer une jouabilité simple et viscérale, avec une option multijoueur collaborative et une propension à transformer le joueur le plus intellectuel en machine à cliquer à la recherche de l’objet rare à collectionner. Maintes fois imité, mais jamais égalé, ce gameplay parfaitement équilibré a permis à ce jeu de rester l’un des jeux les plus joués en cyber-café pendant plus de 10 ans.
On peut dire que le petit Diablo 3 s’est fait attendre, son grand frère étant sorti en juin 2000. Avec une horde de fans qui l’attendait depuis des lustres, le succès était pour ainsi dire garanti.
Pourtant, si celui-ci propose comme à l’habitude de Blizzard, une finition sans faille, et un gameplay parfait, il aura peut être un peu de mal à devenir le jeu mythique increvable qu’était son aîné. A être trop gourmand, on finit parfois par avaler de travers…
Plus de détails dans le test.