La série Elder Scrolls a toujours été dans une mouvance « bac à sable ». Des jeux qui, de par leur aspect de monde ouvert à l’exploration libre se démarquaient par la richesse des interactions qu’ils proposaient et évoquaient un fort potentiel multijoueur dès les premières heures d’exploration de Tamriel.
La mise en place pourtant n’était pas si simple, puisqu’à un monde ouvert à l’exploration, il fallait éviter le piège d’un monde trop figé, en le faisant réagir aux actions du joueur. De plus, dans le secteur ultra concurrentiel qui est celui du jeu de rôle en ligne, Bethesda Softworks, par le biais de Zenimax, a tenté une approche plutôt téméraire. Au modèle « free to play » adopté de gré ou de force au bout de quelques mois par la concurrence, on nous propose un jeu vendu en boutique à un prix conséquent, et un abonnement mensuel de 13 € environ. Le choix est assumé, et l’éditeur ne s’en cache pas.
La raison avancée ? Elder Scrolls Online est un jeu de rôle en ligne haut de gamme (« triple A » comme on dit dans le métier). L’un des rares vrais jeux de rôle massivement multijoueur, permettant plusieurs milliers de personnes de peupler un seul serveur et de proposer des combats mettant en scène des centaines de protagonistes. Le tout rehaussé par un contenu riche et élaboré ainsi que des extension fréquentes, un jeu sensé capter votre intérêt et vous retenir en Tamriel par sa richesse et ses sans que la lassitude ne se fasse sentir.
Un pari réussi ? Premiers éléments de réponse dans le test. (Le jeu étant en constante évolution, nous le complèterons dans quelques semaines).