Printemps 2012, Obsidian est à l’agonie. A quelques mois de mettre la clef sous la porte, l’effectif de la société est réduit à sa portion congrue, les locaux sont presque déserts et les charges ne sont plus couvertes.
L’idée providentielle qui sauvera ce studio de développement à qui l’on doit nombre d’excellents jeux de rôles sera de lancer une campagne de financement collaboratif en jouant sur la fibre « nostalgie » chez bon nombre de joueurs de RPG, en manque de titres dans la veine de ce que proposait les vénérables Baldur’s Gate ou Icewind Dale.
Fort de cette promesse, Obsidian a récolté en un mois près de 4 millions de dollars. Le succès d’une campagne Kickstarter au-delà de toute attente. Deux ans et demi plus tard, la sortie de Pillars of Eternity a récompensé la longue attente des fans nostalgiques de l’Infinity Engine, ce moteur de jeu qui avait propulsé les titres originaux à des sommets.
Alors manœuvre opportuniste ? A-t-on utilisé le sevrage forcé d’une génération de joueurs de RPG pour servir une recette réchauffée, ou ce titre est-il réellement passionnant grâce au talent d’Obsidian ?
La réponse dans le test.