En cette période où dans l’attente des premiers blockbusters de 2018 l’actualité est un peu creuse, c’est le moment de vous présenter le test du nouvel opus d’une série qui n’avait pourtant jamais été qualifiée de RPG depuis ses débuts : Assassin’s Creed : Origins.
Au vu de la lassitude qu’occasionnait la énième resucée de leur jeu d’action-aventure à consonance furtive, Ubisoft a essayé de renouveler l’intérêt de la licence en lorgnant un peu sur la concurrence, afin d’offrir pour notre plus grand bonheur, un gameplay orienté RPG en phase avec ce qui avait fait le succès d’un autre gros titre qui proposait de l’exploration libre, The Witcher 3.
L’exercice pouvait pourtant s’avérer périlleux, puisqu’il ne fallait pas trahir l’ADN de ce que représentait leur série au gameplay vieillissant, tout en proposant de l’autre côté quelque chose d’honorable, sachant que la barre avait été mise très haute par la concurrence et que le studio était loin d’être spécialisé dans le genre.
Si les mécanismes de compétences du personnage et de l’inventaire restent assez sommaires, ils ont toutefois le mérite enfin d’exister, donnant une véritable sensation de progression et le côté RPG découle également de l’exploration et du système de quêtes. On a encore du mal à qualifier ce nouvel opus de la série des assassins de vrai jeu de rôle, mais il s’en rapproche pourtant furieusement. Quoiqu’il en soit, marier deux styles de jeu manière harmonieuse était une gageure et il faut avouer que le studio s’en est sorti très honorablement.
Les détails dans le test.