On connaissait Peter Molyneux pour ses « god games » du temps de l’Amiga, de l’Atari et des débuts du gaming sur PC, avec des titres novateurs et mythiques tels que Populous, Powermonger, Magic Carpet, Dungeon Keeper et Black & White, mais il commence aussi à être connu ces dernières années comme étant un personnage un peu mythomane, nous promettant monts et merveilles, pour finalement nous sortir des titres dont l’intérêt et la jouabilité relative occasionne quelques déceptions aux joueurs. Depuis 2005, celui-ci s’est focalisé sur une nouvelle série, Fable, sortie sur console et en partie sur PC (Fable 1 et 3).
Fable, le premier du nom était un titre relativement sympathique, dont on excusait les faiblesses de gameplay au vu de ses graphismes et de l’originalité dont il essayait de faire preuve. N’ayant pas eu Fable II en main, faute de sortie sur PC, je me suis attelé à jouer et à tester Fable III, celui-ci étant à prix relativement modique sur une plateforme de téléchargement bien connue. Une vidéo de présentation d’un jeu montrant un poulet héroïque essayant de survivre à l’abattoir en s’échappant et qui finit pulvérisé par un coup de tromblon, peut être aurais-je dû me méfier…