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World of chaos
par Killpower
World of chaos ? Mais qu’est ce que c’est ? D’où cela sort il ? On en a jamais entendu parler. Sorti depuis mars 2008 ? Je tape l’adresse du site proposée au dos de la boîte (www.worldofchaos-lejeu.com) mais cela semble mort. Pas très encourageant tout cela. Allez un petit peu de motivation que diable ! Peut être que ce jeu venant du pays de Goethe cache un hit en puissance. Alors teste et débriefing juste après.
D’abord une installation de 5go environ avec l’installation d’un programme tiers de l’éditeur Anuman live dans votre barre des tâches et une protection intrusive comme on les aime (Starforce je suppose). Il ne part pas gagnant sur ce coup là, mais on a vu pire, alors on va rester zen pour l’instant.
8 heures de jeu plus tard : Et bien on va faire vite et bien. Enfin vite, c’est vite dit. D’abord un petit mot pour parler de l’histoire : vous allez incarner un demi-orque en quête d’une vengeance. En effet, ses parents ayant été tués par un individu peu scrupuleux, vous allez le rechercher pour le tuer. En parallèle, adepte du dieu du chaos, ce dernier vous confiera une mission divine. C’est plutôt atypique comme situation et cela paraît sympathique, même si vous n’aurez pas le droit de le personnaliser au début de l’aventure. Cela va nous changer des jeux dans lesquels on joue du côté des bons. Mais voilà, le constat est là. C’est bien, la seule bonne idée que l’on trouve dans ce jeu à l’heure actuelle. Pourquoi ? Parce que World of chaos n’est pas fini.
Comme vous pouvez le voir sur la configuration requise, il fonctionne sur de nombreux supports et les petites machines. Graphiquement, il propose au maximum du 1200×1024 et peu d’option graphique – de plus, l’interface de configuration est vérolée. Lorsque vous augmenterez le scintillement, on vous avertira que vous augmentez la musique, allez comprendre.
Mais ce n’est pas trop grave, on a connu pire pour un RPG. C’est vrai que les graphismes datent un peu, mais les décors sont riches et diversifiés même si cela manque de vie à l’intérieur, voir d’interactivités. Les PNJ croisés ont un look hideux surtout au niveau de leur grosse tête. D’ailleurs, en regardant la boîte de jeu, vous trouverez la tête du héros, qui n’est pas très esthétique comme choix. Outre les PNJ, vous pourrez croiser des animaux sauvages, qui sont là pour faire jolis, ou encore cueillir de nombreuses végétaux à utiliser.
Après une vidéo très pixellisée mais doublée en français, on se retrouve avec notre demi-orque dans le port de la ville de Rentzal. Autrement dit, c’est un peu le didacticiel pour prendre le jeu en main. La caméra est placée en hauteur, en vue de dos et propose en zoomant de se placer directement derrière son personnage, ce qui propose un champ de vision un peu plus important. Le hic commence, parce que les toits des maisons font faire des soubresauts à cette pauvre caméra la plaçant dans des situations ingérables. Ce qui fait un peu vomir, mais on survivra à cela. Si vous regardez la mer, vous voyez qu’elle est animée par un courant totalement ridicule toujours dans le même sens.
On dirait qu’elle passe sous le bâtiment. Allez ce n’est pas grave, se sont des défauts mineurs après tout.
Lancé dans la ville, vous ne savez pas trop quoi faire et se ne sont pas les premiers badauds vous entourant qui pourront vous aider car ils ne communiquent pas. Seuls quelques uns vous font la causette mais ils n’auront aucun intérêt. D’autres vous donneront des quêtes simples qu’ils vous faudra résoudre soit dans l’univers du jeu qui semble être grand (oui semble, car je n’en ai vu que 3 maps complètes pour l’instant). On fonctionne par QCM assez simpliste d’ailleurs au niveau des phrases.
Dans les différentes maps que composent le monde (une cinquantaine, il me semble), vous allez rencontrer des créatures visibles, qui si vous vous approchez trop près d’elles, vont vous attaquer. Le jeu passe alors en mode combat au tour par tour avec un terrain défini par des hexagones ou chaque personnage est présent. La plupart des créatures occupent 1 hexagone d’autres 5 voir 7 selon leur taille. Chaque chose faite coûte des points d’action (PA) : avancer d’une case coûte 2 points, frapper avec une arme dépend en fait de l’arme (5 ou 6 PA), ou encore lancer des sorts, changer d’équipements ou se soigner. En phase de combat c’est la créature la plus rapide qui attaque la première. Dès qu’elle a usé tous ses points d’action, on passe à la suivante et ainsi de suite. En cliquant bouton gauche sur un ennemi ou sur ses personnages, une roue apparaît qui permet de faire les différentes actions désirées. Une roue à la Neverwinter nights 2 en somme. Sauf que si dans ce dernier cette roue est accompagnée de raccourci clavier, dans World of chaos, il n’y a aucun raccourci clavier. A noter que les végétaux ou les rochers sur la carte de combat n’ont aucun intérêt sachant que vous passez au travers. Donc pas la peine de vous cacher dedans !!!
Pour l’instant, rien de bien sorcier, mais vous allez comprendre la difficulté. En sortant de Rentzal, vous arrivez dans la Forêt du crépuscule (bah oui, c’es traduit ainsi, vous voyez le hic?), vous croiserez toute sorte de créatures de plus ou moins haut niveau. Et l’objectif sera alors de les éviter pour ne pas mourir, si elles sont plus fortes ou plus nombreuses.
La difficulté est donc de trouver la petite créature seule, que vous pourrez abattre sans vous faire torcher. Et là ce n’est pas gagné. On en bave vraiment trop. De plus, il existe des critiques qui font encore plus de dégâts, ce qui fait que vous pourrez mourir en un tour -ou tuez en un tour, là c’est mieux-. Rajoutez à cela un manque d’infos dans le livret pour comprendre comment tout cela marche, des retour Windows qui stoppent le combats, des créatures qui à leur tour restent figées et vous avez gagné le pompon -là c’est retour Windows obligatoire.
Il faut donc vous sauver souvent entre les combats, voir recharger souvent. Heureusement, il existe dans ses combats, l’option fuir qui vous permet de sortir directement sur la carte en espérant échapper aux ennemis trop puissants. Mais là aussi, cela coince, car si vous tuez un loup sur deux et que vous décidez de sortir du combat en fuyant, si vous décidez de reprendre la rixe, sachez que les deux loups seront comme neufs, contrairement à vous. C’est pas gagné, comme je vous le disais. On notera aussi une posture des personnages un peu figée qui les font ressembler à des pantins.
Après une victoire amplement méritée, vous récupérez du matériel correspondant à votre adversaire et des points d’expérience qui vous permettront d’améliorer vos compétences. Et dès que vous avez réussi quelques combats, on s’aperçoit que le jeu devient catastrophique pour la jouabilité. En effet, vous possédez un sort de soin appeler le baume de douleur (non, non vous ne révez pas, c’est un sort de soin, non, non ne cherchez pas dans le manuel, y a rien dessus) qui vous fait récupérer des points de vie mais aussi des points d’action!! Et là c’est le drame..
Dès que vous allez monter vos points de magie, vous allez pouvoir frapper encore plus de fois par tour. Ainsi s’il vous faudra deux tours pour tuer un loup en début de partie, il vous faudra un tour pour en tuer quatre avec cette tricherie. Pour finir, si j’aime les combats en tour par tour, de nombreux joueurs ne sont pas dans ce cas. Sachant que l’on contrôle trois personnages maximum et que l’on peut se retrouver face à une demi-dizaine d’ennemis, cela peut devenir très long, très très long….. Enfin, non, si on tient compte du sort de baume de douleur……
En sortant de Rentzal, on remarque à gauche que la mer ne passe pas derrière les remparts de la ville. Il y a un grand vide juste derrière les remparts ce qui montre une fois de plus que le jeu n’est pas fini. Dès le début de l’aventure, vous êtes sur la jetée du port. Le doux bruit de la mer sur les pierres vous berce. Et bien sachez que c’est le dernier bruit que vous entendrez en rentrant dans la ville. Car ensuite c’est le silence !! On pourrait penser à un bug, mais non, car quand vous vous rapprochez de la mer, on l’entend à nouveau.
Seuls quelques bruitages viendront égayer vos combats (ouch fait mon orque en prenant un coup, gruiiiiii fait le sanglier que je frappe, zzzzipp et ouch fait mon orque lorsque je le soigne -allez comprendre) et encore se sera light parce que le jeu hormis son intro est silencieux comme une tombe. Rien. Où est-il ce bruitage ? Pourtant on voit que les dossiers sont installés sur votre disque dur au bon emplacement. Pire, tous les dialogues en allemand sont installés, mais jamais vous ne les entendrez. Heureusement, la musique pas trop soûlante est présente et peu couvrir ce manque.
Il ne nous reste plus qu’à nous tourner vers la traduction. Là aussi c’est la cata : des fautes -tout comme dans mon test-, ou encore pas de traduction du tout. On se retrouve parfois avec des dialogues avec les PNJ en allemand. Même l’inventaire vous propose de l’allemand par moment ou de l’anglais. Il est donc difficile de communiquer par QCM avec votre interlocuteur si vous ne comprenez pas l’allemand. Mais est ce que cela a son importance et il ne semble pas y avoir beaucoup de changement de situations, selon vos réponses. Au pire vous vous fermez certaines quêtes.
World of Persévérance
Pour vous aider un peu, il vous faudra causer avec le forgeron de la ville proche du port pour faire avancer le scénario. Si vous n’allez pas le voir, sachez que vous êtes réduit aux deux maps de forêt qui entourent la ville. On tourne vite en rond à ne pas savoir quoi faire, si on ne cause pas au monsieur. Et ce n’est pas le livre des quêtes qui va vous aider. Oubliez le livre d’Oblivion avec ces gros Waypoints qui pointent le but de votre mission. Là, il n’y a aucune info sur le lieu à visiter. Vous pourriez dire que cela permet aux vrais rôlistes PC d’en baver un peu parce qu’Oblivion, c’était trop facile. Mais lorsque deux missions vous donnent le même texte à cause d’un bug, vous vous dites que c’est mal barré. De plus, certains PNJ ne vous parleront que si vous avez effectué la quête dans le bon ordre. Sinon passez votre chemin.
Il y a pourtant plein de choses intéressantes dans ce jeu : les 36 compétences permettant de diversifier son orque de départ et s’augmentent grâce aux points d’expérience gagné aux combats. On doit pouvoir faire quelque chose avec ces fleurs et il y a des supers attaques voir des supers sorts (240). Mais le livret de règles est tellement ridicule et se résume juste à décrire les icones du jeu : Alors le pointeur sert à cliquer, l’épée à frapper, etc, etc……. Pour avoir des sorts, vous les achetez ou vous les trouvez dans l’univers. Quant à savoir quelle compétence augmenter pour faire évoluer telle ou telle chose, bon courage. Pour les compétences d’attaques spéciales, je cherche encore comment les activer. Mais rien n’est perdu , hein…..
Conclusion du Chaos : Je vais être vraiment dur, mais là, il faut être réaliste. Pas de voix ou aucun bruitage, quêtes ingérables, livre de quêtes buggué, un jeu bourré à la gueule de bugs, combats se bloquant, retour windows, et jeu non équilibré font que ce jeu ne vaut pas le coup d’être acheté en l’état. World of chaos manque de finition et cumule la totalité des erreurs que l’on peut trouver dans un jeu vidéo. Pourtant il a du potentiel, mais alors là il va en falloir des patchs ……
+ Jouer un demi-orque
+ Univers grand
+ Magie développée
+ Combat tour par tour
+ Gestion de trois personnages
– Jeu pas fini
– On peut avoir un mode d’emploi un peu plus complet !
– Interface lourde
– Livre des quêtes mort
– Graphisme vieillot
– Combats en tour par tour parfois longs
– Mouvement de caméra à revoir
– Quelques bruitages !!! (bug?).
– Traduction avec des erreurs, voire pas de traduction ou textes en anglais, voire en allemand.
Graphismes : 3/5 – Sons : 1/5 (bug?)
Interface des combats : 0/5 (tour par tour, peut être intéressant si les bugs sont corrigés).
Scénario : ?/5 (comment voulez vous le faire)
Jouabilité (fun) : 0/5 (faudrait pouvoir jouer !!)
World of Chaos – XIDER – ANUMAN-GAMES – 2008
Voix en français, voir pas de voix
Textes en français voir en anglais, voir en allemand !!! (voir le test)
Configuration requise :
Processeur 1?5 ghz
Windows 98/2000/XP/VISTA
256 mo de RAM
1 go d’espace disque
Carte graphique 64 mo
Lecteur de DVD-Rom
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