King’s Bounty Armored Princess

King’s Bounty : Armored Princess est la suite de la bonne surprise de 2008, King’s Bounty : The Legend, qui était lui même un remake du jeu à l’origine de la série Heroes of Might & Magic.

A la différence de son prédécésseur, King’s Bounty : Armored Princess ne vous propose pas d’incarner le rôle du chevalier solitaire, mais plutôt d’incarner celui de la Princesse Amélie.

Une fois encore le royaume est menacé, le chateau du roi est assiégé, et le roi vous envoie chercher Gilbert, le héro du premier jeu, et assembler les pierres des Dieux pour sauver le royaume de Teana et d’Endoria.

Je ne rentrerai pas à nouveau dans le détail du système de jeu de King’s Bounty, celui-ci n’a pas changé, et on se retrouve avec un clone du premier jeu, avec toutefois quelques différences mineures.

A noter la présence d’un dragon pour vous aider dans vos combats, au lieu des quatre élémentaires présents dans le premier jeu. Dès les premières minutes du jeu, le joueur doit choisir son dragon, en fonction des pouvoirs qu’il souhaite avoir. Le choix peut paraître cornélien, mais en grandissant, ledit dragon finira par accéder à nombre de pouvoirs atténuant votre choix de départ.

Autrement, mis à part quelques nouveaux sortilèges, nouveaux monstres à engager, le joueur se trouve en territoire connu. Rien de très neuf, ni de très original. Il faut engager les troupes dans les châteaux alliés, aller combattre et découvrir les contrées inexplorées.

Techniquement, le jeu est plus peaufiné que le premier, avec des petits détails qui améliorent l’ensemble, comme le système des médailles pour obtenir certains bonus, ou encore la monture volante qui permet plus avant dans le scénario d’éviter certaines unités ennemies. Par contre, mis à part l’héroïne féminine dénudée et de cuir vêtue, je n’ai pas vraiment vu de changement significatif. On ne change pas une formule gagnante, et 1C a bien retenu la leçon : On prend les mêmes et on recommence.

Armored Princess est donc surtout une suite du précédent jeu, avec quelques améliorations de ci de là.

Ce qui m’a un petit peu gêné, c’est l’absence de piquant dans les dialogues, et les sourires que le jeu m’arrachait et ses références qui pullulaient dans le premier opus ne sont plus vraiment présents. D’autre part, le jeu est globalement plus difficile, en raison du manque d’approvisionnement diversifié d’unités. Le gros défaut du premier à mon sens était de devoir « sacrifier » une pile d’unité lorsqu’on en avait perdu un certain nombre, afin de pouvoir en prendre de nouvelles (puisque chaque pile d’armée ne peut être composée que d’un certain type d’unité). Ici ce sentiment est encore accru. Les points de ravitaillements en troupes sont plus rares et offrent surtout moins de choix. Au final, pour survivre, ce seront de nombreux aller-retours qui seront nécessaires pour conserver l’integrité de son armée, d’autant plus que le jeu est nettement plus difficile et que l’argent y est plus rare. Une option d’échange d’armées avec stockage possible aurait été la bienvenue.

Bref, King’s Bounty : Armored Princess est un jeu à réserver à ceux qui veulent s’essayer à la série King’s Bounty mais aussi à ceux qui ont apprécié le premier et qui en veulent encore, puisqu’il continue son histoire. Il est également plus exigeant et nettement plus difficile. A déconseiller donc aux débutants du genre. On regrette par ailleurs un peu le manque d’originalité, celui-ci étant, à peu de choses près, un clone du premier opus. Certains diraient : quand on aime, on ne compte pas ! Alors si vous aimez le genre, pourquoi pas…

A noter que le jeu, distribué par Micro Application est en version française intégrale.

King’s Bounty / 1c / Micro Application / 2010

Notes

Graphismes & sons : 4/5

Combats : 3/5

Scénario : 2/5

Jouabilité (fun) : 4/5